Les entreprises contribuent largement au développement de la nation à travers les emplois qu’elles créent ainsi que la valeur ajoutée qu’elles apportent à l’économie. Pour favoriser leur implantation ou accompagner leur évolution, l’État français apporte sa contribution à travers différentes aides. Focus sur ces aides qui viennent très souvent redynamiser la vie des entreprises.
Généralités sur les aides de l’État aux entreprises
Les aides dont peuvent bénéficier les entreprises de la part des pouvoirs publics sont multiples et sous différentes formes. Elles peuvent intervenir à toutes les étapes de croissance d’une entreprise. Ainsi, à la création de son entreprise, un entrepreneur a la possibilité de se faire accompagner par l’État pour obtenir une aide sous forme de financement ou d’exonération fiscale.
Une entreprise existante peut aussi bénéficier d’aide pour soutenir sa croissance. Au cas où un entrepreneur rencontrerait des problèmes financiers qui peuvent le pousser à tomber en faillite, les aides de l’État peuvent renflouer ses caisses pour le sauver. Ces accompagnements financiers concernent aussi bien les créateurs et les repreneurs d’entreprise. Les petites et moyennes entreprises ainsi que les professionnels qui les gèrent sont également concernés.
Au total, le gouvernement français a élaboré plus de 2000 formes d’aides qui sont destinées à accompagner les entreprises selon divers secteurs d’activité. Ces différents dispositifs sont actualisés constamment par le pouvoir public et peuvent être consultés sur un site internet dédié. Les aides de l’État aux entreprises sont réparties en plusieurs catégories et revêtent des formes diverses. Il y a :
- Les aides fiscales constituées de crédits d’impôt ou d’allègements fiscaux ;
- Les aides financières qui sont constituées de prêts ou de subventions des conseils régionaux ou de la banque publique d’investissement ;
- Les aides sociales constituées d’exonération ou de réduction de charges sociales accordée pendant un certain temps.
Dans tous les cas, l’objectif est d’impacter positivement la dynamique de croissances des entreprises.
Les aides à la création des entreprises
Les aides à la création d’entreprises visent essentiellement à encourager l’implantation des sociétés pour soutenir la croissance nationale. À cet effet, l’État est très enclin à mettre la main à la poche et les entrepreneurs ont le choix parmi une large gamme d’aides. Il s’agit entre autres de :
- L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) ;
- Le crédit d’impôt à la recherche (CIR) ;
- L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ;
- L’aide aux jeunes entreprises innovantes (JEI) ;
- L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE) ;
- Les aides pour les femmes qui entreprennent ;
- Les aides aux handicapés, etc.
Des exonérations fiscales ainsi que des reports d’échéances de charges fiscales sont également accordés aux créateurs d’entreprises.
Les aides pour la croissance et le développement des entreprises
Les apports financiers de l’État destinés à la croissance et au développement des entreprises visent à les soutenir pour assurer leur compétitivité sur le marché. Une entreprise compétitive accroît sa part du marché, développe de nouveaux produits et peut même se permettre de racheter des parts dans d’autres sociétés.
À cet effet, les aides sont un bon levier de financement. Elles peuvent prendre la forme de prêts, de garanties ou de subventions. Certaines de ces aides viennent pour soutenir les phases de croissances comme les dépenses en matériels ou en investissements immobiliers. Certaines entreprises ont un besoin en fonds de roulement et sollicitent l’État à cet effet. Parmi ces aides, il y a principalement :
- Les garanties pour le développement des TPE et PME ;
- Les aides pour le financement du développement des TPE et PME ;
- Les aides pour les investissements immobiliers ;
- Les prêts de la banque publique d’investissement pour le développement des entreprises ;
- Les aides pour les investissements en robotique ou équipements numériques, etc.
Ces différentes aides qui peuvent être sollicitées constituent des ressources complémentaires que l’État apporte en addition aux ressources propres des entreprises pour les renforcer significativement.